La cystite est généralement une infection urinaire sans gravité qui touche la vessie. De ce fait, la majorité des gens ne savent pas ce qu’ils risquent vraiment après son diagnostic. En effet, il y a des facteurs qui influencent la survenue de cette infection et de ces complications. Alors, informez-vous sur ces différents facteurs de risques.
La cystite : qu'est-ce c'est ?
Une infection urinaire est appelée « cystite » lorsque la vessie est atteinte. Elle est principalement due à la colonisation de la vessie par la bactérie nommée Escherichia coli. Mais, d’autres micro-organismes peuvent aussi causer cette infection. Elle peut être aiguë ou récidivante. Cette maladie est dite aiguë si la dernière infection a eu lieu dans les trois derniers mois et que sa survenue ne dépasse pas plus de quatre fois par an. Effectivement, au-delà de quatre fois par an, elle est alors appelée cystite récidivante ou à répétition. Une cystite aiguë peut avoir une évolution vers une guérison sans traitement si elle n’est pas compliquée. Mais, si vous ne suivez pas votre traitement ou si vous n’avez pas traité les facteurs favorisant une recontamination, vous aurez une récidive. Pourtant, une cystite à répétition favorise la résistance aux antibiotiques. Ainsi, la prescription d’antibiotique pour soigner cette infection ne se fait pas à la légère. Donc récemment, une nouvelle molécule, la D-mannose, a prouvé sa valeur dans le traitement de cette dernière. Elle permet d'avoir un traitement efficace toute en diminuant le risque de résistance aux antibiotiques. Si vous voulez vous informer sur cette maladie et cette nouvelle molécule, vous pouvez consulter le site de www.femannose.com.
Cystite : cause et les facteurs favorisants
Une cystite récidivante est avant tout un facteur de risque non dépistée et non traitée. L’infection urinaire localisée au niveau de la vessie peut être due à une infection par contiguïté. Cela est surtout valable pour les femmes. L’urètre, le vagin et l’anus sont très proches chez la femme. L’Escherichia coli se trouve surtout dans le système digestif. Donc, si la femme s’essuie de l’arrière vers l’avant, elle ramène la bactérie vers son urètre. Ainsi, elle doit corriger cette mauvaise habitude. Pourtant, une hygiène intime excessive, donc agressive, occasionne un déséquilibre à l’origine d’une infection. Ce microbe peut aussi remonter vers l’urètre en cas d’infection génitale. De ce fait, une infection génitale chez la femme doit être traitée. Une compression ou une gêne à l’évacuation de l’urine dans la vessie entraine une stase urinaire responsable d’une infection. Cela survient dans le cas de la grossesse, la constipation, de l’augmentation de volume de la prostate chez l’homme. Le traumatisme subi par l’urètre lors des rapports sexuels ou la pose d’une sonde vésicale favorise également une infection urinaire. Puis, il y a également le manque d’apport en eau, car ce manque diminue la fréquence de la vidange de la vessie. Ainsi, elle favorise l’infection.
Cystite et ces complications
Une cystite est soit simple soit compliquée. Le type simple survient chez une femme jeune en l’absence de facteurs de complications. Elle est compliquée si elle est récidivante ou si elle devient une pyélonéphrite (une infection des reins). Cette maladie avec risques de complications survient souvent chez la femme enceinte, chez une personne diabétique ou insuffisante rénale chronique sévère. Les personnes avec un déficit immunitaire (les cancéreux, les personnes avec des greffes ou vivants avec le VIH) sont également à risque. L’âge supérieur à soixante-quinze ans (75 ans) influence la survenue de complication. Mais, il y a aussi les personnes avec des malformations ou des anomalies de l’appareil urinaire. Soit une personne avec une tumeur de la vessie, un calcul ou des malformations avec des reflux urinaires vers la vessie. Un homme avec une cystite est toujours considéré comme un type compliquée car elle est parfois associée à une prostatite ou à une épididymite.
Cystite et les mesures de préventions
Pour prévenir la survenue d’une cystite, il existe des mesures hygiéno-diététiques à suivre et des habitudes à prendre. Il faut avoir un apport en eau suffisant soit un apport supérieur à un litre et demi par jour. Une miction fréquente signifie une vidange de la vessie fréquente ce qui évite la prolifération des microbes. Il est donc conseillé de vider sa vessie en allant aux toilettes si vous avez une envie pressante. Il est aussi conseillé d’avoir un transit régulier. Puis, après chaque rapport sexuel, vous devez aller uriner. Comme habitude de vie, après chaque selle, vous devez vous essuyer ou vous laver d’avant en arrière. Pour un dernier conseil, les vêtements synthétiques et moulant sont à éviter.